Voilà qui va vous plaire : Un nouveau post que je viens de repérer sur internet et que nous vous produisons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».
Son titre séduisant (Automobile. Ferrari fête son grand retour aux 24 Heures du Mans par un triomphe) récapitule tout le texte.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez par conséquent vous fier aux infos qu’il communique.
Ferrari a réussi un come-back fracassant après cinquante ans d’absence aux 24 Heures du Mans, mettant fin à cinq années d’hégémonie de Toyota à l’issue d’une épreuve haletante jusqu’au bout. Un siècle après la première course sur des chemins boueux en 1923, cette 91e édition aura tenu toutes ses promesses, avec le retour de plusieurs constructeurs historiques et d’une réelle concurrence dans toutes les catégories.
En Hypercar, la course-reine, la voiture n° 51, pilotée par les Italiens Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et le Britannique James Calado, s’est imposée, dimanche à 16 heures, devant la Toyota n° 8 conduite par le Suisse Sébastien Buemi, le Japonais Ryo Hirakawa et le Néo-Zélandais Brendon Hartley, victorieux en 2022, et la Cadillac n° 2 du Néo-Zélandais Earl Bamber et des Britanniques Alex Lynn et Richard Westbrook, reléguée à deux tours.
Si les cinq principales écuries – Ferrari, Toyota, Cadillac, Peugeot et Porsche – se sont relayées aux avant-postes dans les premières heures, la course a tourné dans la nuit à un duel palpitant entre l’italienne et la nippone. Les deux ont rarement eu plus de 20 secondes d’écart et ont régulièrement changé de position, souvent au gré des ravitaillement qu’elles ont effectué en même temps jusqu’à la mi-journée. La Toyota a passé une partie de la nuit en tête et a profité d’un souci électronique de la Ferrari en milieu de matinée pour se détacher largement. Mais, à chaque fois, cette dernière est revenue, grâce à sa pointe de vitesse ou encore à des ravitaillements plus efficaces. Elle a ainsi repris les commandes peu avant 11 heures, pour ne plus les lâcher.
Longtemps dans son sillage, la Toyota a perdu beaucoup de temps quand Hirakawa, le moins expérimenté de ses trois pilotes, a raté un freinage avant de venir percuter une barrière. Mais le dernier arrêt aux stands de la Ferrari, à vingt minutes de l’arrivée, a failli rebattre les cartes : la voiture n’a pas réussi à redémarrer, voyant son avance fondre à moins d’une minute avant de repartir, au grand soulagement de son équipe.
Cadillac a hissé en 4e position sa voiture n° 3, avec Sébastien Bourdais au volant
C’est une déception, en revanche, pour la marque japonaise, qui était donnée favorite après ses succès les années précédentes et dans les trois premières manches 2023 (Sebring aux États-Unis, Portimão au Portugal et Spa-Francorchamps en Belgique) du WEC, le Championnat du monde d’endurance. D’autant que sa n° 7, vainqueur en 2021, a dû abandonner après un accrochage vers minuit.
Derrière, Cadillac, qui hisse sa n° 2 sur le podium et sa n° 3, avec le Français Sébastien Bourdais au volant, en 4e position, réalise une très bonne opération, tandis que la Ferrari n° 50, partie en pole, est arrivée 5e.
Porsche, qui visait un 20e sacre, a trop vite perdu du terrain samedi soir. Les Peugeot ont roulé un temps devant, avant d’être victimes d’une série d’incidents qui les ont reléguées aux 8e et 11e rangs.
La lutte a également été serrée jusqu’au bout dans la catégorie LMP2 (des prototypes plus standardisés et moins rapides), qui a vu Inter Europol Competition l’emporter avec 21 secondes d’avance.
En LMGTE Am (pilotées par des amateurs associés à des professionnels), la Chevrolet de Corvette Racing s’est imposée, alors que seules neuf des vingt et une voitures engagées ont terminé, dont cinq dans le même tour.
La Porsche 911 de l’équipage 100 % féminin des Iron Dames, longtemps à la bataille avec les tout premiers, a échoué au pied de la « boîte » à cause d’un souci technique survenu dans la dernière heure.
Au total, plus d’un tiers des 62 véhicules n’ont pas fini, en raison d’une série d’accrochages et d’incidents mais aussi d’une violente averse qui a transformé une partie de la piste en patinoire, samedi en fin d’après-midi.
RÉSULTATS
HYPERCAR
1. Alessandro Pier Guidi/James Calado/Antonio Giovinazzi (Ita/G-B/Ita/Ferrari n° 51) 342 tours
2. Sébastien Buemi/Ryo Hirakawa/Brendon Hartley (Sui/Jap/N-Z/Toyota n° 8) à 1’20
3. Earl Bamber/Alex Lynn/Richard Westbrook (N-Z/G-B/G-B/Cadillac n° 2) à 1 tour
4. Sébastien BOURDAIS/Renger van der Zande/Scott Dixon (Fra/P-B/N-Z/Cadillac n° 3) à 2 tours
5. Antonio Fuoco/Miguel Molina/Nicklas Nielsen (Ita/Esp/Dan/Ferrari n° 50) à 5 tours
10. Jakub Smiechowki/Albert Costa/Fabio Scherer (Pol/Esp/Sui/Inter Europol Competition n° 34) 328 tour
26. Nicky Carsburg/Ben Keating/Nicolas Varrone (P-B/E-U/Arg/Corvette Racing n° 33) 313 tours
CHAMPIONNAT DU MONDE D’ENDURANCE WEC (après 4 manches sur 7)
Pilotes : 1. Brendon Hartley (N-Z), Ryo Hirakawa (Jap), Sébastien Buemi (Sui) 107 points ; 2. Alessandro Pier Guidi (Ita), James Calado (G-B), Antonio Giovinazzi (Ita) 82 ; 3. Earl Bamber (N-Z), Alex Lynn (G-B), Richard Westbrook (G-B) 70 ; 4. Antonio Fuoco (Ita), Miguel Molina (Esp), Nicklas Nielsen (Dan) 67 ; 5. José Maria Lopez (Arg), Kamui Kobayashi (Jap), Mike Conway (G-B) 66…
Constructeurs : 1. Toyota (Jap) 126 pts ; 2. Ferrari (Ita) 108 ; 3. Cadillac (E-U) 70 ; 4. Porsche (All) 54 ; 5. PEUGEOT (Fra) 35 ; 6. Glickenhaus (E-U) 32 ; 7. Vanwall (Aut) 6.
SUITE ET FIN DU CALENDRIER
9 juillet : 6 Heures de Monza (Ita) ; 10 septembre : 6 Heures de Fuji (Jap) ; 4 novembre : 8 Heures de Bahreïn.
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